France Inter:
« Existe-t-il un lieu, un endroit où les hommes et la musique résonnent ensemble ? Assurément ! Dans la musique d’Ihab Radwan. Elle offre cette ouverture sur le monde, ce croisement entre les humains et la physique du son. Ses notes vous percutent en plein bide, ses croches vous bouleversent, ses soupirs vous remuent. Sa musique vous balade au plus profond pour vous ouvrir vers d’autres contrées, d’autres univers, d’autres points d’interrogations. Elle vous flatte l’oreille, pour mieux vous toucher au cœur, elle titille l’ouïe pour asticoter votre spiritualité. Sa musique se charge de message d’humanité, de fraternité. L’égalité devant les sonorités.
Ce globe-trotter passionné trouve les notes justes pour vous offrir sa vision du monde, de sa propre culture mais aussi de ses voyages. La musique d’Ihab Radwan vous transporte.
Voyageur curieux, Ihab Radwan s’inspire de la vie, simple, violente ou douce, de ses voyages et des ces cultures rencontrées, différentes et variées. Dans la musique d’Ihab Radwan, vous rencontrez le sable et la chaleur de l’Egypte, l’énergie et les vastes espaces américains mais aussi l’hexagone, la culture et l’histoire et les saveurs des Balkans.
Ihab Radwan est un citoyen du monde, au message profond et entier, il a choisi la musique comme porte-voix, pour offrir humblement quelques touches d’humanité.
À écouter Absolument ».
France Inter – Lilian Alleaume
citizenjazz.com:
La dernière fois que nous avions entendu le serpent de Michel Godard sur disque, c’était déjà sur le label italien Dodicilune, dont le catalogue fait la part belle aux projets transversaux, voire aux sentiers caillouteux et peu empruntés. Avec Roberto Ottaviano, il était question de l’astrolabe, qui calcule la position des étoiles. Quelques mois auparavant, il arpentait les couloirs du temps dans une chapelle. Entre les siècles et les étoiles, il y a l’éternité. Et lorsqu’il s’agit d’éternité, l’amour n’est jamais loin. C’est idéal, puisque c’est le thème de Doux Désirs, album en duo du tubiste avec le maître du oud égyptien Ihab Radwan. Amour courtois et désir noble, naturellement ; car si les compositions sont signées des musiciens, on reconnaît sans détour l’influence des musiques anciennes et des dialogues entre civilisations qui les animent. La douceur qui nimbe « Tenderness », la pièce pivot de ce disque capté en Italie, en témoigne.
Read full article
jazzhalo.be
J’ai découvert Michel Godard à ses tout débuts, au sein de Tubapack, le quatuor de tubas emmené par Marc Steckar (le tubiste de Claude Nougaro): Godard était le plus jeune du groupe mais déjà le plus en vue par sa virtuosité. Je l’ai ensuite revu en Arles, au sein du quintet de Gérard Pansanel (g) et Antonello Salis (p-acc), avec Enrico Rava à la trompette puis, à plusieurs reprises à Oupeye, lors du festival Jazz au Château, pour les projets Le Chant du serpent avec la vocaliste Linda Bsiri, Untouchable Factor du batteur Sunny Murray et L’Impossible Trio avec Philippe Deschepper à la guitare et Youval Micenmacher aux percussions: l’occasion d’agréables interviews pour le magazine Jazz in Time.
Quant à Ihab Radwan, joueur d’oud égyptien formé au Conservatoire du Caire et auteur de l’album Egyptian Projet, je l’ai vu, à deux reprises, à L’An Vert à Liège, à l’invitation de Toine Thys (ts, bcl), la première fois avec Michel Massot, la seconde avec Pascal Rousseau au tuba: une vraie découverte, le pur plaisir du concert live. Il faut voir Ihab sur scène, le sourire radieux, le visage illuminé par la beauté de la musique: un plaisir de jouer qui transparaît aussi dans cet album Doux Désirs.
allaboutjazz.com
Douze morceaux, signés individuellement ou conjointement par les deux interprètes, composent ce raffiné album en duo entre le Français Michel Godard, qui accorde ici une nette préférence (comme il le fait souvent ces derniers temps) à l’archaïque serpent, et l’Égyptien Ihab Radwan, spécialiste de l’oud. Une proposition que les principaux intéressés définissent comme « un projet original qui unit des inspirations françaises, italiennes et égyptiennes, un regard sur le passé lointain et un autre sur le futur antérieur, vus et interprétés à travers le prisme et les mille facettes du jazz. »
Read full article
Tess Magazine
A quoi ressemble un premier regard ? Un coup de foudre ? Une main qui en effleure une autre ? Aux chaudes vibrations de Doux Désirs, superbe album d’Ihab Radwan et Michel Godard dont ils dévoilaient hier, pour la première fois, quelques morceaux à l’Odéon de Tremblay. Sur scène également, la complicité des deux virtuoses réjouit. Armés d’un oud (Radwan), d’un serpent, d’un tuba et d’une basse électrique (Godard), l’Egyptien et le Français content l’amour de part et d’autre de la Méditerranée. Envoûtant…