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citizenjazz.com:
La dernière fois que nous avions entendu le serpent de Michel Godard sur disque, c’était déjà sur le label italien Dodicilune, dont le catalogue fait la part belle aux projets transversaux, voire aux sentiers caillouteux et peu empruntés. Avec Roberto Ottaviano, il était question de l’astrolabe, qui calcule la position des étoiles. Quelques mois auparavant, il arpentait les couloirs du temps dans une chapelle. Entre les siècles et les étoiles, il y a l’éternité. Et lorsqu’il s’agit d’éternité, l’amour n’est jamais loin. C’est idéal, puisque c’est le thème de Doux Désirs, album en duo du tubiste avec le maître du oud égyptien Ihab Radwan. Amour courtois et désir noble, naturellement ; car si les compositions sont signées des musiciens, on reconnaît sans détour l’influence des musiques anciennes et des dialogues entre civilisations qui les animent. La douceur qui nimbe « Tenderness », la pièce pivot de ce disque capté en Italie, en témoigne.
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jazzhalo.be
J’ai découvert Michel Godard à ses tout débuts, au sein de Tubapack, le quatuor de tubas emmené par Marc Steckar (le tubiste de Claude Nougaro): Godard était le plus jeune du groupe mais déjà le plus en vue par sa virtuosité. Je l’ai ensuite revu en Arles, au sein du quintet de Gérard Pansanel (g) et Antonello Salis (p-acc), avec Enrico Rava à la trompette puis, à plusieurs reprises à Oupeye, lors du festival Jazz au Château, pour les projets Le Chant du serpent avec la vocaliste Linda Bsiri, Untouchable Factor du batteur Sunny Murray et L’Impossible Trio avec Philippe Deschepper à la guitare et Youval Micenmacher aux percussions: l’occasion d’agréables interviews pour le magazine Jazz in Time.
Quant à Ihab Radwan, joueur d’oud égyptien formé au Conservatoire du Caire et auteur de l’album Egyptian Projet, je l’ai vu, à deux reprises, à L’An Vert à Liège, à l’invitation de Toine Thys (ts, bcl), la première fois avec Michel Massot, la seconde avec Pascal Rousseau au tuba: une vraie découverte, le pur plaisir du concert live. Il faut voir Ihab sur scène, le sourire radieux, le visage illuminé par la beauté de la musique: un plaisir de jouer qui transparaît aussi dans cet album Doux Désirs.
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allaboutjazz.com
Dodici brani firmati singolarmente o congiuntamente dai due performer compongono questo raffinato album in duo fra il francese Michel Godard, che dà qui la netta preferenza (come del resto gli capita di sovente, in tempi recenti) all’arcaico serpentone, e l’egiziano Ihab Radwan, specialista dell’oud, per una proposta definita dai diretti interessati “un progetto originale che unisce suggestioni francesi, italiane ed egiziane, uno sguardo al passato remoto e uno al futuro anteriore, visti e letti attraverso il prisma e le mille facce del jazz.”
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Tess Magazine
A quoi ressemble un premier regard ? Un coup de foudre ? Une main qui en effleure une autre ? Aux chaudes vibrations de Doux Désirs, superbe album d’Ihab Radwan et Michel Godard dont ils dévoilaient hier, pour la première fois, quelques morceaux à l’Odéon de Tremblay. Sur scène également, la complicité des deux virtuoses réjouit. Armés d’un oud (Radwan), d’un serpent, d’un tuba et d’une basse électrique (Godard), l’Egyptien et le Français content l’amour de part et d’autre de la Méditerranée. Envoûtant…